La loi EGalim est mise en place afin d’encadrer le gaspillage alimentaire. et de garantir une alimentation saine et durable aux consommateurs. Le concept zéro décès concerne également l’agroalimentaire. Ce qui explique la mise en vigueur des normes et réglementations en vigueur visant à limiter, voire réduire à néant le gaspillage des aliments. C’est une norme à laquelle tous les acteurs du domaine se doivent de se conformer. Entre autres, il y a la loi EGalim. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce sujet.
Deux minutes pour tout comprendre sur la loi EGalim
Promulguée vers la fin de l’année 2018, la loi EGalim est mise en place dans l’optique d’encadrer le gaspillage alimentaire. Elle est élue par les États Généraux de l’Alimentation et a pour principale optique de garantir une alimentation saine et durable aux consommateurs tout en assurant l’équilibre des relations commerciales, notamment dans le secteur agricole. La loi vient également encadrer la restauration collective ainsi que les 3 milliards de repas qu’elle livre chaque année. Il s’agit d’un commerce qui se présente comme un réel levier pour la transition agro-alimentaire.
Plusieurs volets spécifiques constituent donc cette loi. Il y a dans un premier temps le concept de proposer des produits durables et bio dans les menus proposés par les restaurants et les professionnels de l’agroalimentaire. Quand on parle de produits durables, on fait notamment référence à des produits respectueux du label rouge, de l’indication géographique IGP, de l’écolabel durable, de la spécialité traditionnelle, etc.
Concernant les produits bios, c’est une qualification qui implique notamment l’ensemble des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique. Ce concept donne alors place aux produits locaux.
Une loi pour la lutte contre le gaspillage des aliments
Avec la mise en vigueur de la loi EGalim et la revisite dont elle a fait l’objet, la lutte contre le gaspillage des aliments est un défi auquel les professionnels de l’agroalimentaire doivent faire face. L’obligation concernant la réduction de ce gaspillage est donc en vigueur depuis janvier 2020. Pour cela, plusieurs initiatives entrent en jeu.
Il y a d’abord l’interdiction de rendre impropres de consommer des excédents alimentaires. Le non-respect de cette réglementation est donc passible d’une amende allant jusqu’à 3 750 euros pour les acteurs de la restauration collective. Cette lutte emmène alors les acteurs de baisser les coûts afin de réinjecter les gestions générées.
Toujours dans le cadre de la lutte contre le gaspillage, les établissements qui fournissent plus de 3 000 repas par jour se doivent d’établir une convention de dons. Pour cela, ils travailleront avec une association habilitée.
La substitution du plastique à usage unique
La loi EGalim prévoit également une stratégie pour la préservation de l’environnement. De ce fait, il est interdit aux acteurs du secteur depuis janvier 2020 d’utiliser des ustensiles en plastique à usage unique. Sauf pour les ustensiles faits avec des matériaux compostables, il ne faut pas utiliser des pailles, des piques à steak, des verres, des gobelets et des couverts jetables.
Cela en va de même pour les bouteilles d’eau en plastique qui sont interdites depuis janvier 2020, tout comme les contenants alimentaires en ligne qui ne sont pas autorisés non plus.